Ronda (14e journée)

Nous nous levons encore une fois très tôt car nous devons aller chercher la voiture de location pour 8h à la gare.  Un autre petit déjeuner à l’hôtel pour faire vite.  On se rend compte qu’il faut payer au comptoir de la réception avant le déjeuner, dommage on a pas payé hier hihihih (Ce matin 5 euros pour un déjeuner continental, j’en ai bu des cafés et j’en ai mangé des chocolatines à ce prix).

Taxi en direction de la gare.  On va au bureau de location de voiture et après une éternité on réussi à avoir la voiture que nous devons préalablement examiné pour tout bris qui ne serait pas inscrit au contrat.  On détecte des erraflures sur la porte arrière côté passager et on le fait ajouter, on est prêt à partir :)  C’est moi qui va conduire (je prefère quand c’Est moi qui conduit), je m’installe et me prépare à partir….  Oups mon pied ne passe pas pour appuyer sur l’essence?????  Bien voyons je vais faire comment????  Je décide de me mettre nues pieds, ça marche.  Ouin j’espère ne pas avoir trop de surprise comme ça.  Juste pour sortir du stationnement c’Est tout une expérience, je suis pas habitué à cette étrange voiture (Lancia quelque chose).  Je suis un peu stressé dans les rues pour sortir de Grenade, beaucoup de trafique, les gens conduisent en fou, je ne connais pas la signalisation de ce pays, des carrefours giratoires et encore une fois je conduis nues pieds :)

On est enfin sorti de la ville, je m’habitue à la voiture.  Nous sommes à un carrefour giratoire et le GPS n’est pas clair sur la route à prendre et je suis un peu stressé, je crois me tromper de chemin alors je fais une manoeuvre tout à fait normal au québec, je m’enligne sur quelques lignes blanches pour me refaufiler au bon endroit…  Bien non les polices sont là en me font un beau petit signe de me diriger vers eux…  Nous nous disons que ça va être un petit avertissement, nous sommes touristes, ça fait seulement 15 minutes qu’on a la voiture, je n’ai jamais conduit en Europe… Le gars s’en foût, je dois sortir tout mes papiers et en retour si je paie cash j’ai une belle contravention de 42 euros, sinon 62 euros, toute une aubaine.   Nous devons filmer la transaction pour prouver que j’ai bien payé, c’est weird, comme si tout le monde avait un appareil photo avec lui…  Denise lui demande gentiment le chemin pour se diriger à Ronda et le policier nous répond gentiment que nous étions sur le bon chemin et que si je n’avais pas hésité et rouler sur les lignes BLANCHES je n’aurais pas eu de ticket…  Sont bien chien ici les policiers hahaha.

Nous roulons en regardant le paysage à couper le souffle, des montagnes, des énormes champs verts.  On voit beaucoup d’éolienne et de champs de tournesols :)



 
En chemin nous arrêtons pour visiter les carvernes de Nerja.  On s’attend à rien de particulier…  Wow et rewow!  C’est trop hot à voir.  C’est énorme à l’intérieur.  C’est super bien aménagé.  Il fait chaud et c’Est humide.  Ça vaut vraiment le détour pour voir ces stalagmites et ces stalagtites, trop hot…











Nous arrivons finalement à Ronda qui est une petite ville de 36000 habitants construit tout au haut d’une montagne donc entourré de falaises.  C’est vraiment trop hot à voir.  Je m’engage pour monter au sommet de la ville car nous écoutons le GPS qui nous dit que notre appartement est dans ce coin là.  Le chemin le plus court que nous offres le GPS est à première vue une des   plus vieilles rue de Ronda, je me demande même si j’ai le droit de passer là avec la voiture…  Qui dit vieille rue dit étroite, qui dit ville construite sur montagne dit grande côte…  Je m’engage dans une rue qui ne serait peut-être même pas permise d’accès au Québec, je doit faire des virages très serrés sur un chemin de galets qui monte et tourne et en plus il y à des voitures stationnées tout le long…  Ce qui deva arrivé arriva, un camion en plein dans la côte qui n’en finit plus de monter et tourner.  Je ne peux pas passer alors j’arrête.  Je ne suis pas habitué avec la voiture alors je cale pour redécoller.  Pas de troubles je suis un champion dans les côtes avec un manuel (c’est vrai).  J’essai de repartir, il n’y a rien à faire, le gas ne passe pas, je n’avance pas du tout je ne fais que caler.  le gars qui me bloquait le chemin vien me voir et essai de comprendre lui aussi, rien à faire ça ne fonctionne pas.  Après 10 tentatives et une BMW avec un jeune dedans qui attend derrière moi, je réussi et je décolle sur une chire, je n’ai rien fait de plus…  Je finis par  finir de monter et nous arrivons sur la rue principale qui est à peine assez large pour faire passer 2 voitures.  Chu stressé en tabouerre et en plus le GPS m’indique où se trouve l’appart et je passe tout droit car je ne sais même pas si je peux passer dans cette rue, je déteste avoir une voiture en Espagne grrrrrr.  Comme je suis passé tout droit le GPS me recalcule un autre chemon car je ne peux pas virer n’importe où, bien sacrament il me fait redescendre en bas de la ville et me refait monter par la même côte du début, je réussi du premier coup et je me trouve même hot d’Avoir fait aussi vite.  On trouve finalement la rue qui n’est pas évidente.  On s’informe sur l’appart, sacrament je dois reprendre la voiture car les clés sont à l’hôtel qui loue les apparts et c’Est plus loin…  Sur le chemin du retour de l’hôtel devinez quoi…  Bien oui le GPS me refait descendre en bas de la ville et me fait remonter la côte de malade tout croche et trop serré.  Devant moi juste au début de la côte il y a un touriste, je dois arrêter et le laisser passer, bien oui impossible pour moi d’avancer de nouveau et la voiture cale, je le jure je ne suis pas responsable, elle ne prend pas son gaz dans les côte trop à pique…  Incapable de redémarrer, je descend la côte de reculons, c’est très étroit et en plus chaque côté il y a des rampes qui datent de 200 ans…  Sur le plât la voiture redémarre et je réussi à monter la maudite côte et ;a me rendre à l’appart.  Je ne veux plus prendre la voiture jusqu’au départ, on va marcher :)

L’appart est vraiment très bien, situé au centre de cette petite ville.  Cuisinette et laveuse, super pour quelque chose qu’on a pas payé cher.

On dîne sur une terrasse juste à côté de l’appart devant la cathédrale.  On mange bien et c’Est pas trop cher.  Je décompresse de mes expériences de fou.  La bière et le vin sont bons.

Nous partout d écouvrir les rues sinueuses.  Première visite nous allons visiter El Palacio de Mondragón (1314) qui est un beau palais d’origine arabe dans lequel un sultant marocain aurait habité.  C’Est correct à voir.  À part l’architecture belle à voir il y a une espèce d’exposition sur l’histoire et scientifique à l’intérieur, c’Est ok.  Deuxième visite, on va enfin voir le fameux pont de Ronda, le nuevo bridge, il relie la ville qui est séparée en 2.  Nous décendons un chemin pendant plusieurs minutes, on se ramasse en bas de la montagne et on a une vue spectaculaire du pont, c’est magique, c’est fantastique, c’Est beau.  On passe un tit moment là.  Bon pour remonter ça été une autre histoire, il fait 40 degré et le soleil plombe et pas de vent du tout dans le bas de la montagne, ça nous prend plus de 20 minutes à remonter, on est en forme.  Nous continuons notre visite en descendant encore une fois en bas de la ville (de l’Autre côté cette fois) pour visiter les vestiges de bains arabes en très bon étât, c’est impressionnant.  On remonte en ville ouf.   Le reste de la journée on décide de se promener dans les rues et on arrive à un endroit bourré de monde, on décide de souper sur une petite terrasse dans ce square.  On mange de l’italien, c’Est bon :)


Sur le chemin du retour pour l’hôtel on passe sur le dessus du pont et on admire tout l’éclairage de ce dernier, eux les espagnoles ils savent comment mettre en valeur les belles choses.

Il est 23h30 et on est claqué, on fait une tite brassé de lavage (c’Est une laveuse qu’on connaît pas et la brassé dure plus de 1h).  Mon je vais me coucher…  Denise a même pas de drap pour le divan-lit, oups…

Bonne nuit!